Comment bien choisir ses chariots et engins de manutention ?

Publié le 05/11/2019

Devant la riche offre des loueurs et des constructeurs et dans le maquis des gammes de chariots logistiques, il n’est pas toujours aisé de se repérer. Hervé Labrouve, expert au sein du Groupe Smartlog, nous donne les recettes d’un choix d’engins réussi.

Lorsqu’il s’agit de renouveler ou d’accroître une flotte de chariots de manutention, d’équiper un nouveau site ou simplement d’opter pour telle ou telle formule de vente, de location ou de service, il n’est pas forcément simple de faire des choix rationnels sans s’exposer à des maux de tête.

Pour autant, les clients sont loin d’être désarmés. Ils parviennent d’ailleurs plutôt bien à exprimer leur besoin à travers un cahier des charges, lequel repose sur une analyse de leur activité logistique, de leurs flux, des hauteurs de stockage et de leurs exigences de sécurité. C’est ce qui leur permet généralement de se positionner sur une catégorie précise d’engins.

C’est finalement plutôt à l’étape suivante du processus d’acquisition que les choses se compliquent, c’est-à-dire lorsqu’il faut choisir entre les deux ou trois matériels équivalents qui tiendront la corde : « Entre engins de même catégorie aux caractéristiques techniques à peu près similaires, il existe toujours de petites nuances. La clé du succès est dès lors de faire tester ces différents matériels par les caristes qui seront amenés à les utiliser », avance Hervé Labrouve. Ils seront en effet les mieux placés pour appréhender ces petites nuances qui font toute la différence dans le contexte d’une utilisation répétée.

Un choix de produit… et de service

Mais ce n’est pas tout : « Le type de chariot est une chose, les équipements qu’il recevra en sont une autre. Caméras avant et arrière, lecteur de code-barres, écrans et autres outils installés en cabine : il faut aussi tester tous ces équipements un par un, prévoir une intégration optimisée et un positionnement validé par les caristes ». Absolument nécessaire pour éviter les mauvaises surprises….

Et bien sûr, à capacités équivalentes, restent ces deux arguments de poids que sont le prix et le service après-vente : « Lorsqu’on négocie, il faut bien s’assurer que les modalités et délais d’intervention du SAV soient clairement définis », poursuit Hervé Labrouve. En d’autres termes, il faut avoir une claire vision de l’étendue réelle du service proposé. Un critère d’autant plus important que la location en « full service » semble désormais avoir la faveur de gros consommateurs comme les prestataires logistiques, facilité de budgétisation oblige. Rien n’empêche de surcroît de se nourrir des quelques retours d’expérience des uns et des autres… Dans le cas du recours à un distributeur plutôt qu’une relation directe avec un constructeur, on s’enquerra avec d’autant plus de soin de sa capacité à prendre en charge ce service de maintenance et de réparation.

« Dans le cas de matériels moins fréquents, comme par exemple des chariots tridirectionnels filoguidés, il faut être sûr que des techniciens pourront intervenir à brève échéance, ce qui n’est pas toujours le cas en région », ajoute Hervé Labrouve. Sans oublier la mise en place de formations adéquates en vue de l’utilisation de ces engins peu courants.

Enfin, dernier petit conseil de la maison : « Nous recommandons toujours de relancer un petit appel d’offres tous les 4 ou 5 ans, et ce même si l’on est très content de son partenaire », conclut l’expert. Cela permet de rester en veille tout en donnant l’occasion à notre fournisseur d’améliorer ses prestations. De quoi casser un peu la routine…

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