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WMS : L’interview de Didier AIVAZOFF pour Supply Chain Magazine

Publié le 02/03/2020

Actualités : WMS : interview de Didier AIVAZOFF pour Supply Chain Magazine

Retrouvez ci-dessous l’interview de Didier AIVAZOFF, directeur associé du cabinet Supply Chain Experts, accordée à Supply Chain Magazine dans son numéro de Janvier/Février 2020.
Interview réalisée par Julia FUSTIER.

LES WMS PEUVENT ENCORE VOUS SURPRENDRE

Il n’y a pas de débat, le WMS (Warehouse Management System) est désormais l’outil indispensable au pilotage et à la gestion d’un entrepôt logistique. Pour autant, il est loin d’être devenu une commodité, comme en témoignent les éditeurs que nous avons interviewés et qui nous livrent les spécificités et les dernières innovations de leurs solutions.

La grande maturité du marché des progiciels WMS de gestion et de pilotage d’entrepôt pourrait à première vue laisser penser que le choix de l’outil se base désormais essentiellement sur des critères liés aux achats, et non sur les spécificités techniques et fonctionnelles des différentes solutions. Dans la réalité, l’offre n’est pas aussi standardisée qu’elle en a l’air, et les efforts que font les éditeurs en matière de différenciation sont encore très importants (voir la suite de ce dossier). Reste qu’à l’heure du choix, il est important de ne surtout pas négliger les fondamentaux. C’est l’un des conseils de Didier Aivazoff, directeur associé du cabinet Supply Chain Experts.

« Lorsque nos clients nous demandent de les accompagner pour leur présenter le marché et choisir un outil, nous réalisons d’emblée un diagnostic logistique qui nous permet d’identifier des points d’amélioration, puis de définir un plan d’action pouvant inclure la mise en place d’un WMS. Nous travaillons alors sur un ciblage d’organisation, avant de rédiger le cahier des charges détaillé et exhaustif, document fondamental pour bien réussir l’implémentation d’un WMS et éviter de faire virer cette expérience à la catastrophe », nous indique-t-il. Certes, un ensemble significatif de fonctionnalités sont couvertes nativement par l’ensemble des WMS, mais il faut aussi accorder beaucoup d’importance aux aspects culturels des sociétés. Ce qui fonctionne (ou pas) chez le voisin n’est pas nécessairement adapté à sa propre organisation. « Il n’est pas pertinent de mettre en place un WMS trop sophistiqué, avec des fonctionnalités très pointues, dans une société primo accédante et peu familière de ces sujets. Je recommande de ne pas céder aux effets de mode, et de commencer avec un outil bien équilibré pour se familiariser avec les concepts et développer sa culture logistique. » C’est sur la base de ce cahier des charges qu’est lancé l’appel d’offres, de manière à ce que les éditeurs ciblés puissent se prononcer non seulement sur les fonctionnalités demandées, mais aussi sur la capacité de leur produit à supporter l’organisation qui a été définie.

Autre conseil utile de Didier Aivazoff : demander aux éditeurs d’indiquer le pourcentage de fonctionnalités standards de leur produit capables de supporter cette organisation.
Selon lui, en dessous des 90 % en standard, le recours au développement aura le double inconvénient du coût, à l’achat mais aussi à chaque montée de version du produit, et du risque de dénaturer le produit. « Par exemple, le textile, avec des contraintes coloris-taille ou coloris-pointures, requiert des fonctionnalités particulières, absentes d’une partie des logiciels non spécialistes de ces segments. Il est fortement souhaitable de s’orienter vers les éditeurs qui les proposent de façon standardisée », illustre-t-il.

De la même manière qu’un ERP, la mise en place d’un WMS n’a pas pour effet quasi magique d’apporter une organisation efficace et de la rigueur. « Attention à ne pas faire aveuglément confiance aux éditeurs qui auront tendance à baser la mise en oeuvre en fonction de leur produit et pas forcément des besoins clients. Ce n’est pas l’organisation logistique du client qui doit s’adapter au logiciel mais bien l’inverse », insiste Didier Aivazoff, qui évoque au passage une autre catégorie de clients, « ceux qui nous appellent en urgence lorsque la mise en oeuvre du WMS se passe mal, et que le niveau de confiance avec l’éditeur et l’intégrateur est au plus bas ».

Son dernier conseil concerne la mesure des résultats, après la mise en place d’un WMS. « Les clients ont parfois tendance à se focaliser sur les gains de productivité, ou l’absence de gains, à un niveau très local de la préparation de commandes par exemple, alors qu’il faut raisonner à un niveau global (bienfaits pour les inventaires et la fiabilité des stocks, implantation de l’entrepôt, accélération des livraisons, amélioration du niveau de service, etc.). » Au-delà de la problématique technologique, assurez vous don d’aborder le projet dans le bon sens !

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