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CAS CONCRET : QUELLES ASTUCES POUR GAGNER DE LA PLACE DANS MON ENTREPÔT ?

Publié le 11/05/2021

Actualité : CAS CONCRET : QUELLES ASTUCES POUR GAGNER DE LA PLACE DANS MON ENTREPÔT ?

Comment faire de la place dans un entrepôt, et quelles sont les astuces pour y parvenir ? Didier AIVAZOFF, Directeur Technique de Supply Chain Experts et co-gérant du Groupe SMARTLOG, nous éclaire sur le sujet.

UNE APPROCHE CHIFFRÉE POUR ÉVALUER LE TAUX DE SATURATION D’UN ENTREPÔT

« On ne gère bien que ce que l’on mesure bien » : telest le postulat de base de Didier AIVAZOFF. L’espace de stockage doit être optimisé en définissant des zones d’activité qui lui permettent de fonctionner efficacement.

« Afin qu’un entrepôt puisse « respirer », il faut toujours prévoir une marge de manœuvre permettant de garder une certaine fluidité »

Il est donc important de chiffrer le taux de saturation. Un entrepôt est optimisé quand il est rempli dans une fourchette comprise entre 75 – 85 % de sa capacité. Si le taux est inférieur, l’investissement immobilier ne sera pas rentabilisé et s’il est supérieur, l’entrepôt risque la saturation. Cet encombrement peut engendrer des dommages collatéraux :

– Perte de productivité sur les opérations logistiques (réception, préparation de commandes) ;

– Perte de qualité de service (erreurs dans le traitement des opérations) ;

– Problématiques de sécurité de par le manque d’espace pour manœuvrer (risque de casse ou d’accidents).

Mais, au-delà d’une bonne implantation et du respect des fondamentaux du stockage, le critère essentiel reste un approvisionnement efficient : avoir le bon produit au bon moment et au bon endroit.

« Lors de l’analyse d’un site, nous évaluons donc systématiquement le taux de rotation des produits (fréquence des sorties) et le taux de couverture (capacité en jours permettant de servir le client) », précise Didier AIVAZOFF.

DES OUTILS SPÉCIFIQUES ET UNE COMMUNICATION OPTIMALE

La gestion logistique présente un double risque : un taux élevé de ruptures (produits manquants) ou, au contraire, de possession (nombre de produits supérieur aux besoins). Les entreprises sont souvent soucieuses du premier, mais pas suffisamment du second.

Or, un taux de possession trop important risque d’encombrer l’entrepôt par des produits qui ne sortent pas (ou peu), prennent de la place et deviennent éventuellement obsolètes de par le renouvellement constant des gammes de produits.

« Ces repérages essentiels, qui permettent d’avoir une vision claire du contenu de l’entrepôt et de repérer les produits à faible rotation, doivent s’accompagner impérativement d’une communication constante et efficace entre les différents services de l’entreprise (logistique, approvisionnements, commercial) », ajoute Didier AIVAZOFF.

Dans ce travail de gestion de l’espace, l’entreprise peut s’appuyer sur deux outils : l’ERP et le WMS.

L’ERP est le logiciel de gestion chargé entre autres de gérer les stocks, la comptabilité ou la production. Le WMS (Warehouse Management System) est quant à lui le spécialiste de la gestion de l’entreposage, dont les fonctionnalités permettent de gérer les activités logistiques, mais aussi de déterminer le taux de saturation ou d’évaluer le taux de rotation des produits. Certains d’entre eux sont capables de cartographier l’entrepôt par type d’emplacement (plein, vide, bloqué, etc.) et proposent des outils visuels et dynamiques pour gérer la capacité de l’entrepôt.

UN ACCOMPAGNEMENT PAR LA FORMATION OU LE CONSEIL

L’objectif de l’accompagnement, par des formations courtes ou des missions de conseil, est de mettre en œuvre des diagnostics et des plans d’actions correctives, afin d’optimiser l’organisation de l’entrepôt.

« Notre rôle est d’initier aux bonnes pratiques, aux outils et aux techniques de gestion des approvisionnements, du stockage et de l’implantation d’entrepôts, qui sont autant de leviers de la performance d’un entrepôt et du niveau de service que les entreprises souhaitent apporter à leurs clients « , affirme Didier AIVAZOFF.

Les entreprises ont compris, dans leur grande majorité, que la logistique était devenue stratégique et qu’il était devenu nécessaire pour certaines de s’équiper de systèmes d’informations adaptés. Technologiquement parlant, tout est possible, mais ce qui manque, c’est la connaissance des outils et la compétence à les utiliser.

Selon Didier AIVAZOFF, « il n’y a pas de mauvais WMS ni de mauvais ERP, mais seulement des logiciels mal utilisés ou mal paramétrés. Les entreprises ne connaissent pas précisément les étapes majeures de la réussite de l’implémentation d’un WMS, et ce qu’on peut en attendre ».

 Il faut d’abord avoir une vision claire de l’organisation que l’on veut mettre en place, avant de trouver le WMS qui permettra de supporter cette organisation. L’évolution à rechercher est donc avant tout dans la culture des managers.

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